Un blog pour lire, pour écrire, pour découvrir et s'étonner. "La Vie a plus de talent que nous" disait Nabokov.
Aussi loin que je remonte dans mon passé, j’ai toujours eu les chevaux pour compagnons et je ne peux imaginer une vie sans eux. Comment pourrais-je oublier la maison normande de briques rouges de mon enfance et sa modeste écurie, installée dans les communs...
Lire la suiteTête de vieille Bretonne (Alice Bailly, 1872-1938) Quel âge avait-on quand on la voyait, je ne sais plus. Mais, dans ma mémoire, sa silhouette inquiétante surgit toujours avec la même intensité, saturée d’angoisse. C’était pendant l’été breton, quand...
Lire la suiteLa Plage de Saint-Aubin-sur-Mer, Gustave Courbet (1867) Mon frère aîné adore les cartes postales et c'est un plaisir toujours renouvelé de découvrir celles qu'il m'envoie régulièrement. Récemment, il m'a fait parvenir cette reproduction d'une petite toile...
Lire la suiteUn papillon noir à Pulau Tangah (Photo ex-libris.over-blog.com, dimanche 20 avril 2014) Pour leur premier anniversaire de mariage, Paul avait décidé d’emmener Sonja dans l’île de Tangah, à seize kilomètres au large et au sud-est de la Malaisie. Ses copains...
Lire la suiteEn ce mardi 31 mai, le thème de la communauté de Hauteclaire, Entre Ombre et Lumière, est consacré à l'orchidée. Aussi publié-je de nouveau un texte que j'avais écrit en mai 2009. A qui me demande d'où me vient ma passion pour les orchidées, j'aime à...
Lire la suiteJ'arrivais au terme de mon voyage sur les terres du vent du Sud, en Australie. J'en avais déjà la nostalgie avant même de les avoir quittées. J'étais en effet tombée en amour pour ce pays édifié par des bagnards anglais en un peu plus de deux siècles....
Lire la suiteJ'arrivais au terme de mon voyage sur les terres du vent du Sud, en Australie. J'en avais déjà la nostalgie avant même de les avoir quittées. J'étais en effet tombée en amour pour ce pays édifié par des bagnards anglais en un peu plus de deux siècles....
Lire la suiteJe suis Rose Clavel. J'ai soixante deux ans, j'ai l'air d'en avoir trente de plus, et dans quelques heures je serai morte. Dans ma chambre exiguë qui sent la lavande bon marché et le désinfectant de collectivités, le long des déchirures du papier peint,...
Lire la suiteAu hasard des affectations de mon père qui était officier, nous étions arrivés à Saumur l'année de mes seize ans. Après les autres villes de garnison que j'avais connues, où mon adolescence n'avait été qu'un ennui long et gris, je n'attendais rien de...
Lire la suiteMon frère et moi étions de retour dans la grande maison blanche, à l'abri du cèdre centenaire qui oscillait comme un mât les soirs d'orage. Elle était située dans le village de D., sur les bords de la Loire, et nous y avions vécu une grande partie de...
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