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Dimanche 21 août 2002, un petit déjeuner était servi dans le parc du château de Marson. La jeune chanteuse Auristelle s’y produisait au synthétiseur, accompagnée d’un batteur et d’un guitariste. Le nom choisi par cette jeune chanteuse vient de « aurus », l’or, et « stella », l’étoile. C’est ainsi que la jeune artiste a intitulé Poussière d’étoiles, son premier CD récemment publié. S’adressant à ses auditeurs, elle a suggéré l’idée que nous sommes tous des « poussières d’étoiles ».
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Issue d’une famille de musiciens, Auristelle, compositrice et interprète, chante depuis toujours et a commencé très tôt le piano. Elle a reçu une formation lyrique avec la Maîtrise des Pays de la Loire et a approfondi sa technique vocale dans le registre jazz. Actuellement, elle se forme à la percussion, la batterie et le piano-jazz au Conservatoire d’Angers.
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Dans la matinée un peu fraîche de ce dimanche matin, Auristelle nous a proposé son univers avec des compositions de son cru, mêlant jazz, soul et chanson française. Elle a aussi repris de grands standards comme ceux de Gershwin. Sa voix claire et bien timbrée a résonné sous le blanc tuffeau du château, tandis que le soleil faisait son apparition Une agréable manière de commencer la journée !
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Vers le soir, à 17h30, j’ai retrouvé le chemin de l’église Sainte-Croix de Marson pour écouter le quatuor Accolade. Créé en 2018, celui-ci rassemble quatre musiciens aux parcours variés, réunis par la passion du chant a cappella et la curiosité d’explorer les possibilités créatrices de l’union de leurs voix. Deux jeunes femmes composent cet ensemble : Myriam Delcroix est alto, Barbara Lenormand, soprano. Quand aux deux chanteurs, l’un, Gilles Noulin est basse et l’autre,Théo Jugie, ténor.
Venus d’univers différents, la polyphonie, le piano, la musique de chambre, le jazz et la chanson, ils réussissent la gageure de proposer un programme éclectique où la poésie traditionnelle voisine avec des auteurs du début du XX° siècle et des chansons célébrissimes du répertoire populaire français.
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La réussite de leur prestation tient à l’entrain du groupe et aux petites mises en scène créées pour chaque chanson. Irrévérence, humour, sensibilité composent ainsi un cocktail original qui revivifie des textes que l’on connaît par cœur. Ainsi en va-t-il notamment pour « Les demoiselles de Rochefort » ou « Le poinçonneur des lilas ». Pour ma part, j’ai particulièrement aimé leur interprétation mélancolique et poignante de « Il n’y a pas d’amour heureux » d’Aragon (dans mon panthéon poétique) et « Automne », extrait d’Alcools d’Apollinaire. J’ai découvert « Les fleurs et les arbres, op. 68 », mis en musique par Saint-Saëns, et « Trois chansons, Nicolette », par Maurice Ravel. Et redécouvert des « Chansons » de Charles d’Orléans, mises en musique par Claude Debussy. Ce périple poétique et musical nous a ainsi fait voyager à travers les siècles, témoignant de l’inventivité des auteurs et musiciens français.
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Ce jeune quatuor, dont la passion pour le chant est communicative, a été longuement applaudi. Et pour le rappel, il nous a offert la « Chanson d’Orphée », immortalisée dans le film Orfeu Negro : « Chante, chante mon cœur/ La chanson du matin/ Dans la joie de la vie qui revient ».
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Une manière de clôturer en beauté ce festival des Rencontres Musicales Gourmandes, qui ne saurait exister sans la mobilisation efficace et conviviale des bénévoles et habitants de Rou-Marson.