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1 mai 2018 2 01 /05 /mai /2018 10:25

Lorsque c'est le temps du parme et du mauve au jardin, je pense toujours à ce texte de La Recherche du temps perdu : "Le nom de Parme, une des villes où je désirais le plus aller, depuis que j'avais lu La Chartreuse, m'apparaissant compact, lisse, mauve et doux ; si on me parlait d'une maison quelconque de Parme dans laquelle je serais reçu, on me causait le plaisir de penser que j'habiterais une demeure lisse, compacte, mauve et douce, qui n'avait de rapport avec les demeures d'aucune ville d'Italie, puisque je l'imaginais seulement à l'aide de cette syllabe lourde du nom de Parme, où ne circule aucun air, et de tout ce que je lui avais fait absorber de douceur stendhalienne et du reflet des violettes."

Une couleur qui me donne l'occasion de publier de nouveau le poème que j'avais écrit en 2011 sur les yeux de Liz Taylor :

Elle s’appelait Elizabeth

Mais on préférait Liz

Ou Lizzie

 

Je ne sais qu’une chose

C’est qu’elle avait des yeux

Comme je n'en vis jamais

Des yeux bleu violet

Des yeux bleu violine

Des yeux bleu colombin

Des yeux bleu zizolin

De mauve et d'améthyste

De lilas et de parme

   

Le mystérieux charme

D’une dernière étoile

Dont je vois le reflet

Comme dans un œil d’or

 

 

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Des blancs ruisseaux de Chanaan

Et des corps blancs des amoureuses

Nageurs morts suivrons-nous d'ahan

Ton cours vers d'autres nébuleuses

 

La chanson du Mal-Aimé, Apollinaire

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