(Photo ex-libris.over-blog.com)
Hier soir à minuit
On a poussé le grand portail
Le jardin était clair
Un petit matin pâle
L’eau verte reposait
En sereins reflets clairs
La pierre était tranquille
Sous les grands cyprès fins
On pouvait compter un à un
Les cailloux du gravier
Brillants comme l’ivoire
Séléné à son plein
Déchirant les nuages
Distillait sa blancheur
Sur les hauts murs de tuf
Maquillés de céruse
Etrange sensation
A travers un drap blanc
A l’envers de l’éclipse
Où le jour se fait nuit
Quand mystérieusement
La nuit se change en jour
Rou, samedi 07janvier 2012, en rentrant à minuit