La chute d'Icare, Herculanum.
Dans les eaux icariennes, aux abords des Sporades,
Un corps vient de tomber, un kouros en sa fleur ;
Le Soleil à son plein caresse les Naïades,
Elles le bercent en leur sein, elles le baignent de pleurs.
Héritier de Dédale, architecte ingénieux,
Prisonnier avec lui dans l’odieux Labyrinthe,
Compagnon de son père dans un vol hasardeux,
Il rêvait de l’Ether et d’infinies étreintes.
Amant de l’Absolu, il souhaitait se fondre
Dans l’Azur éternel, planer comme un oiseau ;
Il est allé trop haut et voilà qu’il s’effondre,
Les plumes et la cire, fatals oripeaux.
Thème : Le vol d'Icare, pour le blog de Juliette, En Résonnance.
Samedi 20 février 2010.