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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 16:06



Les arbres de la haie sont de hautes ombres noires

Ce mercredi douze août il est onze heures du soir

Assis sur nos transats et la main dans la main

La tête chavirée vers les cieux très lointains

Où brillent des étoiles indifférentes et froides

Essaimées en désordre comme à l'improvisade

Plus sombres que la nuit valsent les chauves-souris

Notre duo s'enrêve sous le profond tapis

Pointes de diamant fugitives étincelles

Où vont les cheveux d'astres les cadavres de celles

Disparues nous dit-on depuis un temps si long

Que nul ne sait où vont les dansants lanternons

Brillantes ou vacillantes lumineuses ou éteintes

Elles sinuent sous nos yeux un tremblant labyrinthe

Où notre esprit se perd où notre âme s'envole

Myriadiques bougies d'énigmatique idole

Au-delà de la dune on entend le ressac

De l'océan qui roule sa symphonie orgiaque

Infinité des grains des sables tournoyant

Au sein des algues vertes et du roulis vibrant

Et quand l'étoile file dans le ciel abyssal

En transmuant les eaux en une mer astrale

Je me plais à penser accord vertigineux

Aux mythiques épousailles de la mer et des cieux

Erdeven, jeudi 13 août 2009.

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Voie lactée ô soeur lumineuse

Des blancs ruisseaux de Chanaan

Et des corps blancs des amoureuses

Nageurs morts suivrons-nous d'ahan

Ton cours vers d'autres nébuleuses

 

La chanson du Mal-Aimé, Apollinaire

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