Francesca da Rimini, William Dyce, 1837, National Galleries of Scotland, Edimbourg Tendre et ténu Chaste et charmant Pudique et pur Elan fugace des lointains Balbutiement et bégaiement Hésitation aimantation Comme un frémissement d’ailes Tel un frisson...
La gare de La Ménitré (Photo ex-libris.over-blog.com, Effet HDR, années 60 et sépia, le 02 novembre 2012) Entre Angers et Tours, le long de la Loire, s'égrènenent de petites gares qui semblent désaffectées. Ce n'est plus l'omnibus rouge et jaune qui s'y...
Narcisse, Félix-Jacques Moulin, vers 1850, daguerréotype stéréoscopique coloré Visage à l’envers Ma vie au travers Miroir ressemblant Miroir faux-semblant Baiser sur mes yeux Leurre d’un iris bleu Textoésie envoyé le 2 novembre à 10h 17, En réponse à...
Le grenier du peintre, XIX° siècle La pluie pleure dans les seaux Les tomettes se fendillent Les matelas crachent leurs plumes Les vieux papiers pâlissent Se racornit le cuir des malles Le cœur des noix noircit Et les pommes pourrissent Têtue l’araigne...
Echappée belle sur la dune de Kerouriec en Erdeven (Photo ex-libris.over-blog.com, Août 2012, Effet Holga) La cascade surgie des rochers tortueux Le soleil qui tombe à l’envers de la mer Le lever de perdreaux par-dessus les maïs Le cheval hennissant en...
Cannibalisme de l'automne, Salvador Dali Au seuil du Temps Les visages en allés Comme un vent fou de feuilles Texoésie envoyé le mercredi 17 octobre 2012, à 14h 17, en réponse à celui de Suzâme, reçu le mardi 16 octobre à 09h 43 link Seuil froid de pierre...
Rue Lecourbe au matin Sur le trottoir gris et sali Devant la vitrine verte et close D’un fleuriste qui dort Gît Une petite fleur rouge Un camellia japonica je crois Fragile sur sa tige aux feuilles vernissées Une svelte parisienne passe Et la ramasse...
Samedi 13 octobre 2012, j'étais avec ma fille, avocate de son état, au Petit Palais des Glaces, rue du Faubourg du Temple. Dans son spectacle intitulé Caroline Vigneaux quitte la robe (un titre et une affiche incitatifs pour la gent masculine !), l'humoriste,...
Boîtes aux lettres à Kangaroo Island, Australie (Photo ex-libris.over-blog.com, Novembre 2008) C'était à Kangaroo Island Ces boîtes aux lettres en guirlande Loin de l'autre côté de la terre Pour des lettres d'un autre hémisphère Pour Le Week-end du Petit...
Tête de Bouddha Qing Un lourd objet de bronze creux en forme de masque aux yeux clos s’élève lentement et seul très haut dans le désert sonore. Jusqu’à cet astre vert, à cette Face qui se tait depuis dix mille ans, sans effort je m’envole, sans crainte...
Sur la plage de Kerminihy (Photo ex-libris.over-blog.com, Toussaint 2011) L'été La nuit L'insomnie Fenêtre ouverte Dans la maison de lande verte Et de granite gris J'entends gronder la mer Je pense à une autre nuit Qui était en novembre Dans la maison...
Quittant l’Occident, ses leurres intellectuels et ses amours futiles, j’avais fui vers Hong-Kong, le port aux parfums, espérant que j’y ferai du neuf avec du vieux. Je passai bientôt une grande partie de mon temps au Hong-Kong Café, enfin je devrais dire...
Les Contes d'Hoffmann, acte II, Olympia et son père Spalanzani Le cinéma Le Palace, à Saumur, ne retransmettra plus les opéras du Met. C’est dommage car les mélomanes saumurois s’étaient habitués à ces rendez-vous. Hélas, ils étaient sans doute trop peu...
Icône d'Arhakas et Oghani, figures cynocéphales Musée d'art copte, Le Caire Taire le mystère Dire son secret à la terre Salutaire secrétaire Ce que fit le roi Marc Aux oreilles de cheval Textoésie envoyé le mardi 18 septembre 2012, à 09h 28, En écho au...
Le Baiser, Gustav Klimt (1907-1908) Quelque chose qui semble toujours nous attendre quelque Part et reste toujours caché ce cri étrange solitaire d’avant Le monde comme d’un grand oiseau dans le gris du matin Ce quelque part cet incertain qui est une...
Nature morte aux mûres, Louise Moillon, XVII° siècle Lendemain de rentrée Mes mains sont violettes Non de l’encre des plumes Mais du jus chaud des mûres L’école est buissonnière Dans la ronce et l’ajonc La carotte sauvage Et l’épine-vinette Sous mes doigts...
Didier Sandre lors de la lecture de textes des éditions La Dragonne (Photo ex-libris.over-blog.com) Les 7, 8 et 9 septembre 2012, les amoureux de la poésie s’étaient de nouveau donné rendez-vous à Saumur, au jardin des Plantes, pour la 6ème édition des...
( La pleine lune au-dessus du bûcher (Photo ex-libris.over-blog.com, Effet Orton, 1er juin 2012) Vague ectoplasme Folle auréole Rare rondeur Orbe d’amphore Disque odalisque Cerne de perle Sacre de nacre Astre d’albâtre Hautaine hostie Lune lavée Lune...
Soir de juillet à Carentec (Photo ex-libris.over-blog.com, 13 juillet 2011) Dire la mer et ses merveilles Dire l'amour et ses aimants Veiller et aimer Pour la communauté de Suzâme, Textoésie et Vous, Textoésie envoyé le 14 août 2012 à 15h 23, link En...
Margarita (Maryse Lefevbre), Felice (Florence Desalme), Lucietta (Nayéli Forest), Marina (Sylvie Garbasi) (Photo P. Leïva) Les femmes doivent-elles être domptées comme des animaux sauvages ? C’est ce que laisserait à penser la mise en scène des Rustres...
La Nativité, Maurice Denis (Musée des Augustins, Toulouse) Mon Dieu qui dormez faible entre mes bras, Mon enfant tout chaud sur mon cœur qui bat, J’adore en mes mains et berce étonnée, La merveille, ô Dieu, que m’avez donnée. De fils, ô mon Dieu, je n’en...
Solitude à l'aube, Johann Heinrich Fuseli (Füssli), 1794-1796 Dans les hautes latitudes De ma solitude Entendre Battre mon coeur tendre Ouïr Ma plume gratter les souvenirs Ecouter La vie s'écouler Textoésie du jeudi 02 août 2012 à 07h 34, En réponse au...
Julietta, marquise d'O. (Edith Clever) Quel film singulier que La Marquise d'O. d'Eric Rohmer, que j'ai regardé sur ARTE, dans l'après-midi du mardi 21 août ! Ou plutôt quelle singulière nouvelle que celle de Heinrich von Kleist dont il est la représentation...
Anna de Noailles, 1913 C’est l’été, je meurs, c’est l’été… Un désir indéfinissable Est sur l’univers arrêté. Ah ! dans les plis légers du sable Le tendre groupe projeté D’un rosier blanc et d’un érable ! Le cœur languit de volupté ; On croit qu’on sourit,...
Le soleil rouge et rond Eblouissait mes yeux Sur la route en cordon En un saut hasardeux Une zébrure brune A griffé mon regard Et bravant la Fortune Un jeune chevrillard A bondi vif-argent Dessous les taillis verts Pour vision me laissant Son miroir (*)...