La mer à Erdeven, mai 2010
Quand nul ne la regarde
La mer n’est plus la mer,
Elle est ce que nous sommes
Lorsque nul ne nous voit.
Elle a d’autres poissons,
D’autres vagues aussi.
C’est la mer pour la mer
Et pour ceux qui en rêvent
Comme je fais ici.
Jules Supervielle, La Fable du monde
Ce très court texte est une invitation à regarder les beautés du monde qui existent hic et nunc, sans nous. A notre image, la mer a son jardin secret !
Pour le Jeudi en Poésie des Croqueurs de Mots.