Un blog pour lire, pour écrire, pour découvrir et s'étonner. "La Vie a plus de talent que nous" disait Nabokov.
Camille Claudel (Isabelle Adjani), sculptant La Petite Châtelaine aux cheveux tout à jour, dans le film Camille Claudel, de Bruno Nuytten (1988) J’ai toujours pensé que ma grand-mère maternelle aurait pu devenir un grand sculpteur. Alors qu’elle n’avait...
Lire la suite« Au sortir du long tunnel de la frontière, on se trouvait au pays de neige. Le fond de la nuit avait blanchi. Le train s’arrêta au poste d’aiguillage. » Tel est l’incipit de Pays de Neige, un des plus célèbres de la littérature japonaise. La lecture...
Lire la suiteOrphée, Gustave Moreau Quand je serai grand Répétait l’enfant Je serai gardien Et puis magicien Gardien de la paix On lui demandait C’est trop difficile Nous répondait-il Alors on cherchait Et on rajoutait Un gardien de phare Un gardien de square Non...
Lire la suiteAnne de Kiev, reine de France, et femme de Henri 1er Henri 1er n’avait jamais eu de bonheur avec les femmes et son caractère s’en était aigri. Cette nuit-là, dans sa chambre froide comme un mausolée, ses serviteurs l’avaient abandonné à sa couche gelée....
Lire la suiteL'aurore, Delvaux Dans le palais des glaces D’infinies silhouettes Ombres de mon angoisse Aux carreaux léthargiques Des morceaux de moi-même Algues fantomatiques Dans les miroirs déçus Les rêves de l’enfance Et les poupées qu’on tue Dans les larmes du...
Lire la suiteQui erre ici dessous le lierre? C’est Merlin le vilain mire. Qui dans sa tour se retire ? C’est Mélusine la sorcière Quel est ce cri ? Quel est ce rire ? C’est le savant emprisonné, Et que Viviane aura aimé, Par une ruse emprisonné. C'est bien la mère...
Lire la suiteFaust, Wagner et le barbet, Illustration du Faust de Goethe, Eugène Delacroix, Musée des Beaux-Arts, Dijon « Sais-tu que les animaux parlent ? », me répéta toute mon enfance la fabuleuse conteuse qu’était ma grand-mère. Dans son jardin aux mille couleurs...
Lire la suitePortrait de Marie-Antoinette d'Autriche adolescente, 1767-1768, Martin van der Meytens Oh reine Marie-Antoinette, Quand tu penchais ta fine tête Tu aspirais le mets des dieux Et tu fermais tes jolis yeux Oh tendre Marie-Antoinette Quand après bal et opérette...
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