Bashô (1644-1694), dit "le père du haïku".
Né en Périgord, diplomate, universitaire, éducateur international, Henri Lachèze a parcouru le monde. C'est par le hasard d'un détour australien que j'ai eu connaissance de cet auteur qui m'envoyé ses textes, dont j'ai particulièrement aimé les haïkaï, genre dans lequel il excelle. Vivant maintenant en Dordogne, il s'adonne tout entier à la poésie.
Sa devise en poésie, c'est d'écrire avec sérieux, par respect pour la langue et le lecteur, mais surtout de ne pas se prendre au sérieux.
De l'art si subtil du haïku, il dit : "Le haïku, c'est comme l'ikebana, c'est du temps suspendu, de l'émotion concentrée et une réhabilitation du vide. Il obéit à des règles mais il doit en même temps donner l'impression d'une éclosion spontanée et cacher sa complexité sous les apparences de la plus grande simplicité."
Lauréat de nombreux prix de poésie, il a écrit :
Feux du Coeur, Poèmes (Prix biennal René Laplace 1996, Salon des Poètes de Lyon).
D'un silence à l'autre, Haïkaï, Maison Rhodanienne de Poésie, 1999.
Les moissons de la mémoire, Poèmes, Les Presses Littéraires, 2004.
Reflets de l'éphémère, en collaboration avec Marie Lachèze, Aquarelles de Claude Souteyrand, Les dossiers d'Aquitaine, 2009.
Un site très complet sur le haïku : http://pagesperso-orange.fr/dominique.chipot/haikus/origines.html
Samedi 31 octobre 2009.