Le petit écolier en blouse noire, 1918, Tsuguharu Foujita
Il est bien loin déjà le parfum de l’école
Des dictées annonées des leçons rabâchées
Des jours où l’on jouait aux billes à pigeon-vole
Le cœur empanaché
Il ne reviendra plus le ciel de la marelle
On sautait sur un pied les genoux écorchés
Les garçons et les filles en belle ribambelle
Le cœur amouraché
Il s’est enfui le temps de la petite enfance
Quand on jouait aux barres et puis à chat-perché
Dans les rires et les cris d’une douce innocence
Le cœur effarouché
Mais il roule en moi comme une ronde toupie
Qui tourne infiniment sans en être empêchée
Un petit écolier dont j’ai la nostalgie
Dans mon cœur écorché
Pour le Casse-Tête de la Semaine de Lajémy,
Thème : Chat-perché