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Un blog pour lire, pour écrire, pour découvrir et s'étonner. "La Vie a plus de talent que nous" disait Nabokov.

Les derniers feux de la passion : Un autre m'attend ailleurs, de Christophe Bigot.

Un autre m’attend ailleurs est le dernier opus (Roman ?) d’un passionné de Marguerite Yourcenar, le romancier et professeur de Lettres Christophe Bigot. Il précise que son œuvre est basée sur « des faits réels » mais qu’il a « inventé » les dialogues, « de même que les pensées des personnages et un certain nombre de scènes. » Il ajoute avoir « suivi autant que possible la chronologie des événements et les témoignages auxquels ces derniers ont donné lieu, si lacunaires et parfois contradictoires soient-ils ». Il a fait lire son livre à des spécialistes de Yourcenar qui l’ont avalisé.

Le titre reprend une phrase du début de L’œuvre au noir, lorsque le jeune Zénon Ligre, parti sur les routes, rencontre son cousin, le capitaine Henri-Maximilien. Il dit à ce dernier : « Un autre m’attend ailleurs. Je vais à lui. […] – Qui ? demande Henri-Maximilien stupéfait. Le prieur de Léon, cet édenté ? » Zénon se retourna : Hic Zeno, dit-il. Moi-même. » Ce choix du titre est particulièrement judicieux, Zénon l’alchimiste étant le personnage de penseur auquel Marguerite Yourcenar s’est le plus identifiée et qui, comme elle, a parcouru le monde. De plus, elle n’est jamais là où on l’attend, toujours dans un « ailleurs » inattendu, surprenant, que ce livre nous donne à découvrir.

En effet, c’est bien cet « ailleurs » méconnu que nous révèle cet ouvrage : il présente une Marguerite dépouillée de sa superbe d’académicienne, bien loin de sa statue de grand auteur devenu classique, dans l’abandon d’une amoureuse passionnée. Certes, elle apparaît d’abord déchirée entre sa raison et ses pulsions sensuelles. Après sa rencontre avec le jeune Américain Jerry Wilson, elle écrit dans son carnet : « Rien n’est plus odieux à mes yeux qu’un vieillard (ou une vieillarde) amoureux ou libidineux, ou même excessivement préoccupé de ces sujets, sans désormais passer aux actes. Rien ne me révulse autant que le mélange d’une chair vieillie et d’une chair jeune. » « Elle songe avec horreur qu’il a trente ans, et elle plus de soixante-quinze », mentionne Christophe Bigot. Dans la marge, elle corrigera : « La sensualité dure autant que la vie, plus ou moins forte selon les individus, et on est sans cesse forcé d’en tenir compte. J’ai appris à connaître que l’érotisme est un rite sacré jusqu’à la fin des jours. Ce dont j’avais cru m’évader est miraculeusement revenu. »

Une nuit, alors que Grace Frick, sa fidèle compagne depuis l’année 1937, est en train de mourir lentement d’un cancer, elle songe à ses « folles nuits d’antan », se souvient du « visage de Grace pendant l’orgasme », et va la rejoindre dans son lit. « Elle rêve qu’elle est couchée nue contre un homme. L’intensité de la félicité ressentie la réveille. » De retour dans sa chambre, elle écrit : « Sans orgasme aucun, un bonheur m’inonde, ce comble délicieux du bonheur sensuel, pareil à rien d’autre. » Christophe Bigot, d’une manière allusive, laisse entendre qu’elle a connu cette « félicité » avec Jerry Wilson. Un soir, alors qu’elle « a bu un verre de vieux cognac de trop », elle se rend compte que son ami « a laissé sa porte entrouverte ». Elle « devine qu’il est entièrement nu sous le drap ». Et lui de dire : « Ne restez pas sur le seuil. Entrez et fermez la porte. »

Marguerite Yourcenar a rencontré son dernier amour lors d’une émission de télévision en mai 1978, à Petite Plaisance. Elle comprendra « plus tard » que celui qu’elle considère d’abord comme un « comparse » est le « petit ami » du producteur Maurice Dumay. Lors d’une randonnée avec ses hôtes au mont Cadillac, quand le soleil se lève, « elle s’est aperçue que Jerry était blond. De ce blond un peu jaune que le soleil et le sel rendent blanc, à la fin de l’été ». C’est lors du retour de Maurice et de Jerry début novembre « que tout a vraiment commencé ». Petit à petit, elle apprend à le connaître : « Son véritable prénom, c’est Robert Gerald » et « il est originaire de Dumas, Arkansas ». Ses parents sont de riches propriétaires terriens et « il s’est construit contre ». Il a passé une partie de son enfance avec « les enfants noirs des environs ». Après un passage en France où il a accumulé de « petits boulots », il a rencontré Maurice Dumay qui « lui a permis de prendre davantage confiance en lui. De développer sa passion pour la photographie. Et pour la musique noire. »

On se demandera ce qui a pu plaire à Marguerite Yourcenar dans ce jeune homme. Il me semble que la beauté y a joué un grand rôle. Et Christophe Bigot nous en brosse un portrait séduisant lorsqu’elle le retrouve après une absence : « Tout est à sa place, à l’exception de ce petit grenat à l’oreille droite, qu’elle n’avait pas remarqué. Ce nez droit aux narines légèrement épatés. Ces lèvres ourlées sur les dents à l’alignement parfait. Cette pupille en trou d’épingle sur l’immense iris bleu. Merveilleuse unicité de tout visage. Bouleversante unicité d’un visage aimé. » Tout comme l’empereur Hadrien, Marguerite Yourcenar a trouvé son Antinoüs.

C’est en effet tout un jeu de miroirs qui préside à cet amour surprenant pour Jerry Wilson et qui lui remémore les passions d’autrefois : André Fraigneau, Le Cavalier polonais, Antinoüs… Marguerite Yourcenar n’écrit-elle pas dans Quoi ? L’Eternité : « Tout ce qui est jeux de miroir entre les personnes et les moments du temps [...] est si obscur, si fluide, si impossible à cerner et à définir par des mots, que leur mention même risque de sembler grotesque. Parlons de coïncidence, ce mot qui suffit à défaut d’explication. »

On pense bien sûr d’abord à André Fraigneau, pour qui elle éprouva jeune femme une passion d’une folle intensité. Cet éditeur blond, au profil de médaille (qui l’éditera un temps), était un écrivain latiniste et helléniste, dont la grande érudition et le style dense et sec, d’une forme classique parfaite, ne pouvaient que la séduire. « Beau et blond comme un jour d’été », cet homosexuel repoussera les avances de celle qu’il trouvait « hommasse » avec « ses joues grasses et sa frange à la garçonne ». Dans Feux (1935), elle se cache derrière des personnages mythiques, Phèdre, Marie-Madeleine, pour crier sa passion et son lyrisme s’exacerbe : « Absent, ta figure se dilate au point d’emplir l’univers. Solitude… Je ne crois pas comme ils croient, je ne vis pas comme ils vivent, je n’aime pas comme ils aiment… Je mourrai comme ils meurent. » Elle écrira à André des vers magnifiques et il demeurera son grand amour, comme le sont souvent ceux qui sont condamnés à ne pas se réaliser. « L’amour est un châtiment. Nous sommes punis de n’avoir pu rester seuls. »

Christophe Bigot souligne que la rencontre de Marguerite Yourcenar avec Grace Frick en 1937 l’a « sauv[ée] pour de bon ». Très vite, celle qui signera ses lettres « Grâce » emmène son amie à la Frick Collection de New-York. Marguerite sera soudain « clou[ée] sur place » devant un tableau de Rembrandt, Le Cavalier polonais. « Sur un fond terre de Sienne […] un jeune cavalier se détache. Il enserre sa monture de ses jambes gainées de rouge, le poing droit sur la hanche tenant une sorte de hachette ou de harpon. D’autres armes environnent sa farouche figure, […]. Un grand manteau à basques, fermé jusqu’au col, s’harmonise avec la robe blanche du cheval. Une toque de velours rouge bordée de fourrure surmonte la chevelure blonde. Le regard, fixé sur un point qui traverse le spectateur, oscille entre présence et absence, défiance et défi. Le nez est droit et les lèvres d’une épaisseur sensuelle. » Marguerite se rappelle qu’André Fraigneau aimait particulièrement cette toile [..]. Elle trouve que le personnage lui ressemble à lui, en plus doux. »

La mise en abyme se poursuit avec Le Coup de grâce, roman dans lequel la jeune écrivaine met en scène Fraigneau dans le personnage d’Eric von Lhomond. Dans le décor des Balkans, elle y décrit un triangle amoureux, celui qu’il forme avec « son compagnon d’armes et amant secret » Conrad de Reval, et la sœur de celui-ci, Sophie. Et cette femme « aux cheveux courts, éprise d’absolu, qui s’avilit dans le château » car Eric ne répond pas à son amour, c’est Marguerite, dans sa passion dévorante pour André Fraigneau. Pour se venger de celui qu’elle aime sans retour, Sophie prend le parti des bolcheviques ; arrêtée, « elle exigera de lui […] qu’il lui délivre le coup de grâce ». Quant à Conrad, il mourra dans « une escarmouche » et « à l’image de l’ami agonisant d’une blessure au ventre se superpose alors dans l’esprit du narrateur celle du Cavalier polonais. »

C’est lors de leur visite commune à la Frick Collection de New-York que Marguerite et Jerry Wilson font halte devant Le Cavalier polonais. Dans un état de surexcitation, elle lui demande si le jeune homme ne lui fait pas penser à quelqu’un ; la « confrontation » de son ami et du personnage « est encore plus stupéfiante que tout ce qu’elle avait imaginé ». « Regardez ce nez. Ces lèvres ! Ce regard ! » Mais Jerry n’est pas convaincu et trouve que le paysage lui fait penser à « l’apocalypse ». Lorsqu’elle montrera à Grace « la photo de celui qu’elle nomme « notre Jerry », celle-ci lui dira avec aigreur : « Eh bien vous avez fini par le retrouver votre cavalier polonais : c’est Jerry. » « Oui, sur cette photo, c’est à s’y méprendre. Jerry ressemble au Cavalier polonais de Rembrandt. Et cette ressemblance en établit une seconde, impossible à nier, plus douloureuse et plus vertigineuse encore. Jerry, n’est-ce pas André, son André, revenu du fond des âges pour rouvrir en elle la béance de la passion ? » « Décidément, seuls les souvenirs et les œuvres d’art échappent aux sournois méfaits du temps. »

Pendant un de leurs nombreux voyages, c’est en Egypte qu’un soir Jerry, agacé par l’attitude de sa compagne de voyage plonge dans le Nil du haut du bateau de croisière. Marguerite le surveille, « fière de voir ce beau spécimen lui montrer ses talents de nageur ». Très vite, il est en difficulté mais finit par « vaincre le courant ». A bord, il déclare qu’il « a failli mourir », noyé « comme Antinoüs ». Quelque temps auparavant, à Antinoé, Marguerite Yourcenar avait intimé l’ordre à un felouquier de se rendre à l’endroit limoneux de la citerne où elle était persuadée qu’on avait retrouvé le corps d’Antinoüs. « Le premier jour du mois d’Athyr, la deuxième année la deux cent vingt-sixième Olympiade… murmure l’écrivaine. Ce sont les premiers mots du chapitre consacré à Antinoüs. »

Certes, j’ai aussi été intéressée par les nombreux voyages de Marguerite Yourcenar et de Jerry Wilson. C’est son père qui avait initié l’auteure à ce goût du déplacement qui ne l’avait jamais quittée. Après la mort de Grace Frick, la frénésie de voyages, cette passion ancienne, s’empare de nouveau d’elle. « Après ces années de sédentarité forcée, faire ses valises la rend folle de joie. » Grâce à ses qualités d’organisateur, Jerry devient alors son chauffeur, son secrétaire, son photographe. Ensemble, ils vont parcourir le monde des Etats-Unis au Japon, en passant par l’Inde, les Pays-Bas, l’Egypte, l’Italie, Saint-Paul-de-Vence et j’en oublie. Marguerite Yourcenar mettra ainsi en pratique la phrase de Zénon Ligre dans L’œuvre au noir : « Qui serait assez insensé pour mourir sans avoir fait au moins le tour de sa prison ? »

Les premiers voyages seront une renaissance pour l’écrivaine malgré l’attitude d’un Jerry souvent silencieux et parfois jaloux des relations que rencontre sa célèbre amie. Mais ils ont tellement de goûts en commun et notamment celui de la nature, des oiseaux, des gospels. Lui qui avait beaucoup voyagé découvrira grâce à elle comment une grande érudition et un amour de l’art peuvent donner un sens à la vie. J’aimerais passer sous silence la scène de violence à Venise (imaginée par l’auteur) où Jerry insulte Marguerite Yourcenar qui est tombée et qui ne parvient pas à se relever. Les moments de cris, de hurlements de colère à Petite Plaisance quand leur relation se dégrade au milieu des objets brisés par un Jerry alcoolisé. Et, surtout ce voyage en Inde, pendant lequel Daniel S., le dernier amant de Jerry et son « ange de la mort » selon l’éditeur hollandais, les accompagne. La grande dame, est alors contrainte de « tenir la chandelle » ainsi qu’on le dit vulgairement et de payer la drogue de l’ami de cœur. Christophe Bigot écrit sobrement : « A coup sûr un cap a été franchi. Plusieurs même. D’amoureuse compréhensive, Marguerite est devenue spectatrice complaisante. Victime consentante. Puis victime tout court. La voici héroïne pathétique de mélodrame. Un roman noir. C’est par ces mots qu’elle qualifie, sans savoir que c’est le dernier, ce misérable épisode. »

Puis, peu à peu, les marques du sida s’impriment sur le corps de Jerry Wilson. Il a compris ce qu’il avait « mais l’idée que Marguerite lui survive lui est intolérable ». L’auteur écrit alors à son ami italien, Paolo Zacchera : « Les nouvelles de Jerry sont très mauvaises. La tuberculose de ses deux poumons est incurable, et a gagné aussi les os. C’est une question de mois. Au cours des trois derniers mois, il est allé dans quatre hôpitaux différents […] » Jerry souhaitant mourir à Petite Plaisance, il y retourne cinq jours qui se passent très mal car sa chambre, ou plutôt celle de Grace, est occupée par Joan Howard. Entre insultes et sanglots, il s’écrie : « Vous me haïssez tous, n’est-ce pas ? Rassurez-vous, c’est la dernière fois que vous me voyez vivant. »

Après son départ, elle est victime d’une crise cardiaque, suivie d’un quintuple pontage. Alors qu’elle est dans un demi-coma, Jerry vient la voir. Elle l’appelle « André ! » et Jerry croit qu’il s’agit de son ami grec, Andreas Embiricos. « Elle tourne la tête, de droite à gauche et de gauche à droite, furieuse. Pourquoi ne veut-il pas comprendre ? Pourquoi refuse-t-il d’admettre la vérité ? Est-ce qu’il ne sait pas à quoi s’en tenir sur lui-même ? Est-ce qu’il peut ignorer qu’il est André, le seul, l’unique André ? Puis Jerry vient lui dire adieu : il doit essayer à Paris un nouveau protocole. « Vous reviendrez, n’est-ce pas, Jerry ? Il le sait, elle pas encore : ils ne se reverront pas. En effet, après trois tentatives de suicide, dont l’une en s’ouvrant les veines comme Zénon, Jerry Wilson quitte la vie, « victime d’une méningite virale ». Entretemps, lors d’un rare téléphone, Jerry lui aura dit : « N’ayez pas de regrets. J’ai bien vécu. J’ai été aimé. Je pars content. » Apprenant sa mort, Marguerite Yourcenar « allume une bougie. Marmotte un bout de prière. « Paix à son âme tourmentée. »

Les cendres de l’auteur reposent à côté de celle de Grace. L’épitaphe en latin de l’amie fidèle est « Hospes comesque » (hôte et compagne). Sur la dalle de Jerry Wilson, on lit une inscription en grec : « Le calme et intelligent amour ». Et sur celle de Marguerite Yourcenar, c’est une phrase extraite de L’œuvre au noir : « Plaise à Celui qui Est peut-être de dilater le cœur de l’homme à la mesure de toute la vie. »

Marguerite Yourcenar, la « mystérieuse », qui considérait que « l’homme est un misérable petit tas de secrets », aurait-elle apprécié cette biographie romancée qui évoque sa sensualité et ce dernier amour ? Elle qui, dans Les Yeux ouverts, en avait voulu à Matthieu Galey pour l’avoir trop fait parler et dire des choses qu’elle aurait souhaité taire ? Sans doute pas mais « Dans quoi ? L’éternité– comme dans « Bleue, blanche, rose et gaie » –, Marguerite Yourcenar ne craint plus de tomber le masque. En 1987, elle n’a plus de précaution à prendre pour assurer son autorité littéraire. Grace est morte depuis longtemps, ainsi que la plupart de ses amants des deux sexes. S’il y a un « coming out » dans l’œuvre de l’académicienne, il est bien dans ce volume. Il vient tard : elle n’aura pas à en affronter les conséquences, puisqu’elle est morte à son tour à la sortie du livre. » (« Ce plaisir un peu plus secret qu’un autre ». Variations sur le thème de l’homosexualité chez M. Yourcenar, Bérengère Deprez).

Toujours est-il que la vision de la sexualité chez Marguerite Yourcenar est lisible à travers ses personnages dont elle ne craint pas de raconter la vie sexuelle. Il y a bien sûr Hadrien, amoureux de la beauté d’Antinoüs, qu’il aimera selon une conception antiquisante de l’homosexualité et divinisera même. Il y a Zénon, qui se veut libre avant tout, et dont l’homosexualité va de pair avec son anticonformisme et sa révolte. Il est aussi bisexuel puisqu’il a des aventures avec des femmes. Dans Un homme obscur, Nathanaël a « une appétence après tout si simple » pour ce qui est sexualité et il « est sans préjugés dans tout ce qui touche à la vie des sens ». A travers ses personnages, qui ne s’interrogent pas sur l’aspect déviant de leur comportement, l’auteure prône la simplicité et la liberté de la vie sexuelle. Dans Souvenirs pieux, elle affirme que « toutes nos passions sont sensuelles ». Et Dans quoi ? L’éternité, la fille de Michel de Crayencour fait dire à son père que c’est le désir qui est le moteur du choix sexuel : « On l’omet toujours dans la nomenclature, et pourtant il est au centre ». On remarquera enfin que chez Marguerite Yourcenar, « la volupté est indissolublement liée à l’idée de beauté ». On le note dans Alexis ou le traité du vain combat.

Même si j’émets quelques réserves sur cet ouvrage, il m’a beaucoup intéressée. J’ai aimé voir brûler chez cette écrivaine de plus de soixante-quinze ans les derniers feux de la passion. Une passion irriguée par la jeunesse, la beauté, l’art et la mémoire d’une fulgurante passion ancienne.

 

 

 

 

 

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M
Bonjour Catheau,<br /> <br /> J'avoue humblement que je n'ai jamais eu envie de lire les livres de Marguerite Yourcenar. Mais, grâce à votre beau et riche compte-rendu, j'en ai appris beaucoup sur cette femme et sur sa vie. Cette dernière a été d'une extrême richesse!<br /> merci Catheau
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C
Marguerite Yourcenar est un de mes auteurs de prédilection. J'admire sa liberté d'esprit et sa puissance d'écriture.
N
Je ne suis pas allée jusqu'au bout, veuillez m'en pardonner, Catheau. J'en resterai à l'évocation de la sensualité, riche de différentes formes, qui, j'en témoigne, ne s'épuise pas avec l'âge, mais perdant quelque peu en intensité.
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C
Merci, Noune. Marguerite Yourcenar est une écrivaine surprenante, passionnée jusqu'à la fin de sa vie.