Vase dit "à la demoiselle", Emile Gallé, 1887,
Musée des Arts décoratifs, Paris,
"Nos racines sont au fond des bois, au bord des sources, sous les mousses",
telle était la profession de foi,
gravée sur la porte de l'un des ateliers du grand maître-verrier
Dans un rayon, l’aérienne libellule
S’agite sans bouger sur le ruisseau dormant.
Penche-toi : tu verras que de bleus diamants
Brûlent dans l’éventail de ses ailes de tulle…
Eté 1893, Matin d'automne
Né à Fontenay-sous-Bois, pendant la Commune, le 04 mai 1871, Adolphe Boschot adopta très vite en poésie une facture conçue non pour l’œil mais pour l’oreille.
Auteur entre autres des Poèmes dialogués (1900) et de La réforme de la prosodie (1901), il se consacra surtout à l’histoire de l’art et à la critique musicale.
Ce léger quatrain témoigne de cette tonalité particulière qu’il affectionnait et qu’il appelait « une facture de musique de chambre ».